Mardi 22 juin 2010 à 22:46

Elle tombe bêtement amoureuse de l'inaccessibilité avec un grand I.
Elle veut l'amour, mais le fuis.
" Suis moi, je te fuis... mais juste au dernier moment, après t'avoir laissé languir le plus longtemps possible, voilà à quoi ça se résume. Fuis moi, je te suis. Oui parce que le fantasme et le désir inassouvi nourrit la passion, c'est certain "
Elle est en proie à une flemmardise lourde et chronique. Rien ne pourrait lui faire bouger son cul de là où elle est.
Elle est molle, voilà. Elle ne fait que contempler sa pauvre vie amoureuse désastreuse, celle des autres, et s'apitoyer sur son sort en faisant la comparaison.
Elle commence à comprendre que tout ça est en partie à cause d'elle.
Quelque chose cloche.
Elle  a un grain, il lui manque quelque chose. Quoi donc ? Mystère, mais elle n'est sûrement pas normale.
Ca a très mal commencé. Est ce que ça finira aussi mal, telle est la question...
Si oui, le suicide est de rigueur dans une vingtaine d'année, c'est bien clair.
Elle se demande aussi pourquoi personne ne lui convient même à court terme...
Eternelle insatisfaite, voilà ce qu'elle est.
Une chieuse voilà ce qu'elle est.
Arrogante, égoïste, méchante même.
Quelqu'un de détestable, mais désirable pour les plus inintéressants étrangement.
Le mystère de la vie, appelons ça comme ça.



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Dimanche 20 juin 2010 à 23:33

Il y avait l'avant.
Il y aura l'après.
La page est tournée.
Je l'aime à l'imparfait.

Qu'est ce qu'il est arrivé à ma vie ?
Je déteste les adieux,  je déteste son au revoir qui n'en est pas un.
Bousillée.
Dégommée

Sa voix, Son visage ? Indélébiles.
Se reconstruire après la destruction.
J'en suis malade à en crever.

Trouve des briques et refais ton mur.
Repars de rien.
Et si pas envie de l'effacer ? 
Et si certitude profonde que tout est parti en fumée avec lui ?

Glissé entre les mains.
Pas de dernier regard.
Quel contact ? 

De quoi me parle-t-on ? 
Qu'est ce qu'ils en savent ? 
L'ont ils senti aussi ? 

Une gifle.
C'est lui.
C'était lui.
C'était moi.
Ce n'est plus moi.
Comment vivre avec.
Qui sera lui ? 

Quelle vie ? 
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Dimanche 13 juin 2010 à 19:10

Ma seule certitude est que je l'aime de passion, sans morale, ni logique, ni jalousie.
Je l'aime même si je suis destinée à ne plus jamais le rencontrer. Je l'aime  au delà de la sensualité et du sentiment, avec une tolérance illimitée.

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Dimanche 13 juin 2010 à 18:14

Jolene, Dolly Parton, à écouter par THE WHITE STRIPES, beaucoup plus tragique  à l'image du texte.


Ta beauté est au-delà de toute comparaison
Avec tes mèches flamboyantes et tes cheveux aubrun
Avec ta peau d'ivoire
Et tes yeux d'émeraude
Ton sourire est comme la brise de printemps
Ta voix est douce comme la pluie d'été
Je ne peux pas rivaliser avec toi Jolene
Et il parle de toi dans son sommeil
Et je ne peux rien faire pour m'empêcher
De pleurer quand il prononce ton nom, Jolene


Je me rend bien compte
A quel point il te serait facile de me l'enlever
Mais tu ne sais pas ce qu'il représente pour moi Jolene,
Tu peux avoir n'importe qui
Mais je ne pourrais jamais aimer à nouveau
Il est le seul pour moi Jolene
Et j'ai été obligé d'avoir cette discussion avec toi
Mon bonheur dépend de toi
Et quoi que tu décides de faire Jolene


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Dimanche 30 mai 2010 à 19:21


        
En errant le long du fleuve, elle foulait les feuilles mortes et jaunies qui finissaient leur vie sans bruit, sur le sol. C'est quand elle se promenait seule au bord de l'eau que ses pensées se faisaient plus florissantes. Elle s'était assise dans le sable et le soleil venait mûrir ses joues glacées. Ce soleil d'automne valait tous les soleils, bien moins cuisant que le soleil d'été, et il n'en était que plus agréable.
Elle tourna alors la tête vers l'arbre mort. Cet arbre mort était son arbre. Déraciné autrefois par une bourrasque un peu trop vive, couché à présent, il embrassait la surface du fleuve. Elle aimait tant se jucher sur cet arbre, de manière à se tenir au dessus de l'eau. Là, elle était partie, ses pieds avaient quitté terre, au dessus de ce monde écœurant. Elle pouvait goûter à cet après midi à son aise, et tenter d'oublier. Elle avait faim. Cette faim lui tiraillait l'estomac, lui tenaillait tout le corps. Ce n’était pas une faim organique mais une faim de liberté. Liberté de partir, de s'exprimer, de crier, de mourir, même. Elle pensait à cet arbre qu'elle admirait. Il était mort, cet arbre, mais si beau, si gracieux. Quelle belle mort de pouvoir effleurer l'eau d'une rivière pendant l'éternité. Son bois avait blanchi, s'était asséché, adouci, ses courbes l'accueillaient parfaitement. Oui, cet arbre était beau dans sa mort. Elle désirait tant pouvoir l'imiter. S'effondrer là, harassée, exténuée, ivre du supplice que lui infligeait chaque minute.

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