Et ceux-là encore plus.
Angoisse de cet acheminement vers l'avenir. De quoi serai-je capable ?
Comment deviendrai-je ?
Dans l'entreprise du doute, peu de certitudes.
Heureusement que les plus solides sont encore debout, pour me retenir de m'effondrer à mon tour.
L'oubli se fait vite, l'expérience a déjà été faite. Mais vite à quelle échelle ?
"Vite" dans la souffrance passe plus lentement encore.
Un an ? Quelque mois ?
Faire le vide dans sa vie.
Repartir de zéro pour ne garder que quelques visages auxquels je tiens encore.
Oublier le sien.
Mais comment oublier quand le contact est encore là ?
Les larmes ne coulent même plus.
Offrez moi une seconde chance ?
Je ne sais même pas qui j'implore...
Comment, dans dix ans ?
Comment dans vingt ?
Encore là ?
Déjà partie ?
Toujours le souvenir de son absence ?
Mon dieu mais quel ridicule.
Pourquoi toujours ce lunatisme...
Qui ne fait qu'agacer.
Je ne peux plus faire semblant.
D'aimer l'inaccessible et de ne pas voir.
Faire le tri.
Cruel, mais il le faut.
Triste mais il le faut.
Impossible ? Mais il le faut.
Tenter de pleurer
Un soulagement, parait-il.
Mais quand tout est bloqué, les sentiments et les larmes ?
Il ne reste que le vide.
Un vide ridicule.
Il ne reste plus qu'a garder le masque.
Le masque de la joie de vivre pour masquer la solitude et la peur.
J'ai mis sur mon blog une photo un peu semblable sauf que je l'ai prise d'un banc situé bcp plus à gauche ^^
en la voyant, la photo m'a fait tilté, j'ai pas pu résister à l'envie de laisser un petit commentaire =)
Bonne continuation!